Французский шансон

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Sac de daim ouvert en grand
Cheveux coiff?s n'importe comment
Pourquoi j'm'enfuis, pourquoi j'm'en fous ?
Je marche m?me pas dans les clous
Pourquoi j'm'arr?te ?
Le ciel est lourd
Les yeux fixes regardant nulle part
Pourquoi je vais jamais nulle part ?
Pourquoi j'm'arr?te ?
Pourquoi j'm'inqui?te ?
Le ciel est lourd
Le ciel est lourd

Pourquoi j'ai pas mes lunettes noires ?
Dans un tr?s beau fauteuil en cuir
Je s'rais pas l? ? m'?vanouir
Pourquoi pourquoi ?
Pourquoi j'ai pas mes lunettes noires ?
Je serais pas l? ? m'enfuir
Mes lunettes noires, ma belle Jaguar
Et je s'rais peinard

Dans mon cin?ma permanent
Du grand du vrai cynique qui ment
Pourquoi je reste sur le trottoir ?
J'vois des bateaux mais j'vais nulle part
Pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi je rentre pas chez moi ?
Chez moi c'est tout p'tit et c'est froid
Alors avant d'allumer l'gaz
J'allume la t?l? mais ?a m'rase

Pourquoi j'suis pas reine d'Angleterre ?
Sur mon beau bateau voir la mer
Pourquoi j'peux pas boire du th?
Dans des petites cuill?res dor?es ?
Pourquoi j'peux pas d'un coup d'soupir ?
Un verre de blanc, un peu moins d'vent
Pourquoi j'peux pas ?
Tu vois c'que j'veux dire

Etre la reine dans mon royaume
Etre la reine dans mon royaume

Pourquoi j'ai renvers? c'plateau ?
Pourquoi j'garde jamais un boulot ?
Parce que j'veux tout sur un plateau
Pourquoi pourquoi ?
Parce que j'suis la reine d'Angleterre
Qui attend son prince charmant
Parce que je suis la reine si je veux
Et si tu l'vois pas c'est vraiment
Que t'as d'la merde dans les yeux
Que t'as d'la merde dans les yeux
Que t'as d'la merde dans les yeux
Que t'as d'la merde dans les yeux
Les deux

Parce que moi moi je bois du th? dans des petites cuill?res dor?es
Parce que moi moi d'un coup d'soupir un verre de blanc, un peu moins d'vent
Tu vois c'que j'veux dire
Tu vois c'que j'veux dire

[goose]

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Non j’veux pas
Me lever
M’habiller
J’veux un Mec x 2
Oui c’est b?te
M’allonger pour la vie
Ca m’emb?te
J’veux un Mec
-
Non j’veux pas m’?chiner
Rigoler
J’veux un Mec x2
Ouais ! J’m’ent?te
Mais vos airs
Ca m’inqui?te
J’veux un Mec
Viens Le Mec
----
Ton avis
J’en ai rien ? foutre
Tes amis
J’en ai rien ? foutre
Ton boulot et ta gym
Ton mal de ta clim
Ton ?me
J’en ai rien ? foutre
Ton argent encore moins
Ta psy et tes horaires
Ecoutes moi !

Oui je vais pas m’calmer
Oui je vais continuer
Oublies les fleurs
J’s’rais pas ? l’heure
Attends moi !
Tes illusions j’en ai pas loin
Mais si tu me fais bien l’amour
J’veux un Mec
Pas des fleurs

Embrasses moi ou je meurs !!!!
-
Non j’veux pas
Oublier
Travailler
J’veux un Mec x2
Ouais je flanche
Ouais c’est b?te
Ouais ?a craint
J’veux un Mec
Viens Le Mec
-
Ta Maman qui est partie
Ton Papa qu’est parti
Ton ex qui te hante
Ta moto qui te plante
Du beau temps
J’en ai rien ? foutre
De la pluie
J’en ai rien ? foutre
J’veux un Mec
Pas du vent
Regard’ moi
Moi j’veux pas me reprendre en main
Me calmer
Prendre un petit bain
Oui je vais rester dans mon coin
Si t’es un Mec
Rejoins moi
-
Ouais x 5
-
J’veux un Mec
Pas les hommes qui m’assaillent
J’veux Le Mec
J’veux un Mec
Pas trop b?te
J’veux un Mec
Qui me tienne
Qui me taille
Viens Le Mec x2
-
Toi qui veux me faire changer d’air
T’en peux plus tu veux me faire taire
Avec tes l?vres t’y peux rien
Si t’es un Mec
R?ponds moi
-
Ton chapeau
J’en ai rien ? foutre
Ton blouson
J’en ai rien ? foutre
Tes v?tements
Tu peux te les foutre
Sur l’canap?
Tes illusions j’en ai pas loin
Mais ? quoi bon faire des discours
Sur le canap?
Ou ailleurs
Embrasses moi ou je meurs !!
-
Viens x 9
-
J’veux des caresses comme un p’tit train
Qui me court le long des reins
J’veux des baisers qui piquent
Des frissons
Ah !! Si tu pouvais me faire changer d’air
Ah !!
Si tu pouvais
Tu pouvais m’faire taire

Embrasse moi x 8

Ou je meurs !!!

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Tu t'entremêles et tu restes enfermée
Et tes sens te disent que tu veux t'en aller
Et leurs rires résonnent, et le mal s'emplifie
Car leurs rimes te suivent et deviennent ta routine

Car la vie est ailleurs
Dans un âge lyrique
Et tes peines s'enfuient
Tes tristesses se dissipent
Car la vie est ailleurs
Et ton amour subsiste
Pour un sourire, un songe
Qui feront qu'il existe

Tu t'entremêle et tu reste enfermée
Car tes songes te disent que tu es mieux ainsi
Et le monde t'inspire ce que tu redoutais
Car les peines des plaisirs tu aimes mieux éviter

Car la vie est ailleurs
Dans un âge lyrique
Et seule sans prières
Tu renonces et abdiques
Car la vie est ailleurs
Dans un âge lyrique
Et tu gardes tes prières
Pour des pensées magiques

ты остался заперт
И твои чувства тебя говорят, что ты хочешь уйти
И их смех эхом, и зло emplifie
Потому что их рифмы следуют за тобой и становятся твоей обычной

Потому что жизнь в другом месте
В возрасте, lyrics
И твои наказания, убежал
Твои горести исчезнут
Потому что жизнь в другом месте
И твоя любовь остается
Для улыбкой, сон
, Которые сделают, что он существует,

Ты entremêle и тебе остается запертым
Потому что твои сны тебе говорят, что ты-лучше так
И мир тебя вдохновляет то, что ты боялся
Потому что наказание удовольствия ты любишь, лучше избежать

Потому что жизнь в другом месте
В возрасте, lyrics
И только без молитвы
Ты renonces и abdiques
Потому что жизнь в другом месте
В возрасте, lyrics
И ты посмотришь на твои молитвы
Для мысли волшебные

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Les moulins de mon coeur

Мельницы моего сердца

Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

Comme un écheveau de laine
Entre les mains d'un enfant
Ou les mots d'une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d'océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur

Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m'as dit
Mais l'été finit sa course
L'oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s'effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu'on les oublie
Et les feuilles de l'automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux

Une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur




Словно камень, что кидают
В воду ручья,
Он оставляет после себя
Тысячи кругов на воде,
Словно лунный манеж
С лошадьми из звезд,
Словно кольца Сатурна,
Шарик на карнавале,
Словно круговой путь,
Когда без конца текут часы,
Кругосветное путешествие
цветка подсолнуха
Твое имя приводит в движение
все мельницы моего сердца

Как моток шерсти
В детских руках,
Или слова популярной песенки,
Подхваченные арфами ветра,
Как снежный вихрь,
Как полет чайки
Над лесами Норвегии,
Над океанскими волнами
Словно круговой путь,
Когда без конца текут часы,
Кругосветное путешествие
цветка подсолнуха
Твое имя приводит в движение
все мельницы моего сердца

В тот день рядом с источником,
Бог знает, что ты мне сказала,
Но лето завершает свой бег,
Птица покидаетсвое гнездо,
И вот на песке
Наши следы уже стираются,
И я один за столом
Что звучит под моими пальцами
Словно тамбурин, который плачет
Под дождевыми каплями,
Словно песни, что умирают,
Как только мы их забываем,
И осенние листья
Встречаются с не такими голубыми небесами,
И твое отсутствие придает им
Цвет твоих волос

Словно камень, что кидают
В воду ручья,
Он оставляет после себя
Тысячи кругов на воде,
На ветру четырех сезонов
Твое имя приводит в движение
все мельницы моего сердца

[goose]

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La chanson d'Hélène

Песня Элен

Ce soir nous sommes septembre et j'ai fermé ma chambre
Le soleil n'y entrera plus
Tu ne m'aimes plus

Là-haut un oiseau passe comme une dédicace
Dans le ciel

Je t'aimais tant
Il faut se quitter
Les avions partiront sans nous
Je ne sais plus t'aimer

Avant dans la maison j'aimais quand nous vivions
Comme un dessin d'enfant
Tu ne m'aimes plus

Je regarde le soir tomber dans les miroirs
C'est la vie

C'est mieux ainsi
C'était l'amour sans amitié
Il va falloir changer de mémoire
Je ne t'écrirai plus

L'histoire n'est plus à suivre et j'ai fermé le livre
Le soleil n'y entrera plus
Tu ne m'aimes plus

Je ne t'aime plus





Этим вечером наступил сентябрь,
И я закрыл свою комнату, —
Туда больше не проникает солнечный свет.
Ты больше не любишь меня...

Там, высоко, пролетает птица,
Словно посвящение Неба.

Я так тебя любила...
Нам нужно расстаться.
Самолеты улетят без нас,
Я больше не умею любить тебя.

Прежде я так любил нашу жизнь в том доме,
Похожую на рисунок ребёнка.
Ты больше не любишь меня...

Я смотрю, как вечер утопает в зеркалах...
Это — жизнь.

Так будет лучше.
Это была любовь без дружбы.
Пора изменить воспоминания —
Я больше не буду тебе писать.

Незачем больше следить за этим сюжетом,
И я закрываю книгу.
В неё больше не проникает солнечный свет.
Ты меня больше не любишь.

Я больше тебя не люблю...

[goose]

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Regarde la neige vient de tomber
Ce soir écoute
Le silence se fait
Bavard, ressent
La fraicheur des flocons
D'argent
Comment ne pas sauter
De joie
Devant ce spectacle étonnant
Pourquoi
Veux-tu attendre plus longtemps
Je crois
Qu'est venu le moment
Ça y est
Où je peux m'écrier :

Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
En avant, en arrière
S'envoler dans les airs
De surfer, je n'peux plus m'arrêter

Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Sous les branches des sapins
La vitesse fait du bien
Et les toits des chalets
Sont nos tremplins

Cette nuit
Je vais enfin sortir mes skis
Et puis
A l'ouverture du téléski
J'irai
Là-bas retrouver
Mes amis
Les riders, les surfers

La neige, scintillante, poudreuse et légère
Quel pied
D'avaler les pentes des glaciers
Pas grave
Si la vitesse fait des secousses
Je suis
Le roi du tchuss

Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
En avant, en arrière
S'envoler dans les airs
De surfer je n'peux plus m'arrêter

Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Sous les branches des sapins
La vitesse fait du bien
Et les toits des chalets
Sont nos tremplins

Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
En avant, en arrière
S'envoler dans les airs
De surfer, je n'peux plus m'arrêter

Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Qu'il fasse bon ou mauvais
Moi j'aime skier
Sous les branches des sapins
La vitesse fait du bien
Et les toits des chalets
Sont nos tremplins

Moi j'aime skier..

[spqr1945]

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[Xeops]

Немного разбавлю нытьё

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[goose]

On se fout de nous

Нам плевать на нас двоих

Et passent, passent, passent,
Passent, passent, passent les jours
Et rien non rien, rien ne change sur le parcours
Ces sont les mêmes pages qui défilent,
Les mêmes vers qu'on récite,
Le même vieux film que depuis 100 fois on rembobine

Et on s'accroche et on s'acharne,
Et on s’abîme et on se gâche
Et on s'épuise et on s'entame,
On s'enlise et on s'éloigne
Et on s'accroche et on s'acharne,
On se brise et on s'attarde,
Ne soyons pas si cons

Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
À part «Bonjour, bonsoir, chéri»
Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
À part «Salut, ça va, chéri ?»
Puisqu'on se fout de tout
Puisqu'on se fout de nous

Et passent, passent, passent,
Passent, passent, passent les jours
Comme un lointain souvenir
La dernière fois qu'on s'est fait la cour
On s'épuise même plus à chercher les réponses
On ne sait même plus quelle est la question
Faudrait fouiller dans les décombres

Et on s'accroche et on s'acharne,
Et on s’abîme et on se gâche
Et on s'épuise et on s'entame,
On s'enlise et on s'éloigne
Et on s'accroche et on s'acharne,
On se brise et on s'attarde,
Ne soyons pas si cons

Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
À part «Bonjour, bonsoir, chéri»
Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
À part «Salut, ça va, chéri ?»
Puisqu'on se fout de tout
Puisqu'on se fout de nous

Soyons excessivement libre, intensément fou
Oui, excessivement libre, intensément fou

Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire

Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
À part «Bonjour, bonsoir, chéri»
Puisqu'on se fout de nous
Puisqu'on se fout de tout de nous
Puisqu'on a plus rien à se dire
À part «Salut, ça va, chéri ?»
Puisqu'on se fout de tout
Puisqu'on se fout de nous

Et on s'accroche et on s'acharne,
Et on s’abîme et on se gâche
Et on s'épuise et on s'entame,
On s'enlise et on s'éloigne
Et on s'accroche et on s'acharne,
On se brise et on s'attarde,
Ne soyons pas si cons...





И мчатся, мчатся, мчатся,
Мчатся, мчатся, мчатся дни,
Но ничего, нет, ничего не меняется на пути.
Все те же страницы тянутся друг за другом,
Все те же стихи мы читаем наизусть,
Все тот же извечный фильм мы прокручиваем в сотый раз.

И мы цепляемся, мы не сдаемся,
И мы уничтожаем, изводим себя,
И мы теряем силы, мы разрываемся,
Мы увязаем, мы отдаляемся друг от друга,
Но мы цепляемся, мы не сдаемся,
Мы изнемогаем, мы теряем время,
Хватит вести себя, как два дурака!

Ведь нам плевать на нас двоих,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Кроме «Доброе утро, добрый вечер, дорогой...»
Ведь нам плевать на нас двоих,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Кроме «Привет! Как дела, дорогой?»
Ведь нам плевать на все,
Ведь нам плевать на нас двоих...

И мчатся, мчатся, мчатся,
Мчатся, мчатся, мчатся дни,
Словно отдаленные воспоминания о том, как
В последний раз мы ухаживали друг за другом.
Мы даже и не ищем ответов,
Да мы уже и вопрос забыли —
Надо бы поискать среди осколков...

И мы цепляемся, мы не сдаемся,
И мы уничтожаем, изводим себя,
И мы теряем силы, мы разрываемся,
Мы увязаем, мы отдаляемся друг от друга,
Но мы цепляемся, мы не сдаемся,
Мы изнемогаем, мы теряем время,
Хватит вести себя, как два дурака!

Ведь нам плевать на нас двоих,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Кроме «Доброе утро, добрый вечер, дорогой...»
Ведь нам плевать на нас двоих,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Кроме «Привет! Как дела, дорогой?»
Ведь нам плевать на все,
Ведь нам плевать на нас двоих...

Станем же необычайно свободными, крайне безумными!
Да, необычайно свободными, крайне безумными...

Ведь нам плевать на «мы вместе»,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Ведь нам плевать на «мы вместе»,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу...

Ведь нам плевать на нас двоих,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Кроме «Доброе утро, добрый вечер, дорогой...»
Ведь нам плевать на нас двоих,
Ведь нам плевать нас все, что связано с «нами»,
Ведь нам больше нечего сказать друг другу,
Кроме «Привет! Как дела, дорогой?»
Ведь нам плевать на все,
Ведь нам плевать на нас двоих...

И мы цепляемся, мы не сдаемся,
И мы уничтожаем, изводим себя,
И мы теряем силы, мы разрываемся,
Мы увязаем, мы отдаляемся друг от друга,
Но мы цепляемся, мы не сдаемся,
Мы изнемогаем, мы теряем время,
Хватит вести себя, как два дурака...

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L'été indien

Бабье лето

Tu sais, je n'ai jamais été
Aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage
Un peu comme celle-ci
C'était l'automne,
Un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue tu ressemblais
A une aquarelle de Marie Laurencin
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je t'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien

Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an

On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien




Знаешь, я никогда не был так счастлив,
Как в то утро там.
Мы шли по пляжу,
Немного похожему на этот.
Была осень,
Осень, когда стояла хорошая погода,
Время, которое бывает только на Севере Америки.
Там его называют "индейским летом",
Но оно целиком было просто было нашим.
В своём длинном платье, ты походила
На акварель Мари Лорансэн.
И я помню, да, я очень хорошо помню, что я
Сказал тебе там, тем утром,
тому назад год, век, вечность...

Мы пойдём, куда ты пожелаешь, когда ты пожелаешь.
И мы будем любить друг друга, даже если не станет любви,
И вся жизнь будет словно утро это —
Всё в цветах бабьего лета.

Сегодня я очень далеко от того осеннего утра,
Hо всё так, словно я - там. Я думаю о тебе, где ты,
Что делаешь, существую ли я ещё для тебя...
Я смотрю на волну, которая никогда не достигнет дюны.
Видишь, как и она, я снова откатываюсь назад,
И также как она, укладываюсь на песке.
И я вспоминаю, я вспоминаю о приливах,
О солнце и о счастье, которые протекали на море,
Целую вечность, век, год тому назад...

Мы пойдём, куда ты пожелаешь, когда ты пожелаешь.
И мы будем любить друг друга, даже если не станет любви,
И вся жизнь будет словно утро это —
Всё в цветах бабьего лета.